Partenariat

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mardi 26 juillet 2016

Portraits du jours : Amedey & Romain


Romain
Romain a 17 ans. Il passe en première MEI (maintenance des équipements industriels) au Lycée Saint-Joseph de Blanquefort. Romain a toujours été très motivé par ce projet, depuis le début et à chaque étape… Ce ne fut pas toujours facile pour lui d’adapter son tempérament à celui de son binôme Amedey, la force tranquille du groupe.

Remise des diplômes, Amedey et Romain
Depuis son arrivée à Avoutokpa, Romain est en quelque sorte celui qui anime ses camardes quand ils sont fatigués. Il a beaucoup d’humour et de l’énergie à revendre. Assurément, il a un bonheur communicatif. C’est également le bienveillant du groupe franco-togolais. Quand certains sont malades, fille ou garçon, Romain veille.
Son binôme a dû le sentir quand il s’est dirigé vers lui pour le choisir. Romain reste toujours lui-même : « un peu bougon, plutôt sincère et très sensible », selon les dires d’Amedey.

Gagon, Amedey et Romain
Amedey a 15 ans, il passe en 3e à Tokoin Solidarité, au cœur de Lomé. Amedey vit avec sa mère et sa petite sœur de 8 ans. Il n’a jamais connu son père... Il souhaite devenir ingénieur en mécanique et aimerait beaucoup venir en France pour ses études. Il sait que cette voie n’a pas de débouché en Afrique de l’Ouest mais il a de l’ambition.
« C’est un binôme très agréable, tout le monde l’apprécie et m’envie de l’avoir », nous dit Romain. « Dès le premier jour, j’ai facilement parlé avec lui. Nous sommes toujours restés soudés… même dans les moments difficiles ».

Balle au prisonnier
Amedey et Romain sont également de bons coéquipiers sur le terrain de football. Nous n’avons pas eu le temps de faire beaucoup de parties mais nous avons découvert d’autres sports et d’autres jeux. Amedey a particulièrement apprécié les jeux « de notre enfance » avec un coup de cœur pour la balle au prisonnier.

Romain, qui motive ses camarades à sa manière
« Il ne nous reste plus beaucoup de temps. Nous avons échangé sur nos pays, nos habitudes, nos études… Cependant j’aurais aimé que nous prenions un peu plus de temps pour parler de nos familles. Les Français n’en parlent presque jamais », s’étonne Amedey.
Derrière ce constat, c’est également le besoin de comparer, de comprendre et peut-être de rééquilibrer la relation qu’expriment les jeunes togolais.
Romain l’avoue lui-même. « On ne parle pas de nos familles facilement. Je ne sais pas pourquoi ». Il sait que ses amis togolais vivent parfois des situations familiales douloureuses qui, pour autant, ne les empêchent pas de continuer de rêver et croire en eux. « C’est certain, on se plaint beaucoup », affirme Romain.

Au niveau du chantier, nous n'avons plus qu'à terminer certaines petites finitions. Ce sera terminé à temps. Aujourd’hui, nous attaquons la fresque à l’entrée. Elle symbolisera notre union et notre marque de solidarité. Enfin, ce sera également l’occasion de rendre le CEPEM plus visible dans la région.
Romain, Amedey et deux autres jeunes ont également continué à clôturer le centre avec les taules récupérées des anciennes toitures. Grâce à leur travail, la majeure partie du centre est désormais protégée de l’extérieur.


Si Romain devait retenir une chose en particulier, c’est qu’avec son binôme, il a passé d’agréables moments et que c’est un « bon mec » ! Quant à Amedey, il aime que Romain « dise toujours la vérité ».
« Ce que nous avons vécu ici restera inoubliable !», conclut Romain.

2 commentaires:

  1. je suis content pour mon fils merci a tous et bon retour

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  2. Bravo Romain , j'étais sure que Romain serait à la hauteur dans cette mission

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